Thiem proche du titre de vainqueur de l’Open d’Australie

Au terme d’un duel fluctuant de près de quatre heures, c’est finalement Novak Djokovic qui a pris le dessus de son adversaire Dominic Thiem pour remporter son huitième titre à Melbourne et devenir le nouveau vainqueur de l’Open d’Australie.
Mais Thiem n’est pas passé bien loin de bouleverser l’ordre établi en grand chelem par le big three. Retour sur ce match pour le moins intéressant qui en dit long sur le futur de Djokovic en 2020.

Un début exemplaire de Djokovic

Les spectateurs de la Rod Laver Arena ont bien cru ne pas en avoir pour leur argent à l’entame de la première manche. En effet, Djokovic s’est montré irréprochable et imprenable dans le début du premier set avec jeu proche de son meilleur tennis.

Dominic Thiem n’avait pourtant pas à rougir de son jeu, bien qu’il ait mis un peu de temps à rentrer dans cette finale, bien qu’il soit logique de mettre ça sur la pression et l’enjeu du rendez-vous. Cependant, pour sa troisième finale de grand chelem après ses deux Roland-Garros, Thiem a su renverser la vapeur et faire douter Djokovic a des moments clés du premier set.

Mais c’est finalement le joueur serbe qui remportera cette première manche, plus solide que son adversaire dans les moments décisifs. Un set à zéro pour Djokovic.

La remontada de Thiem

Même si Rafael Nadal n’était pas au rendez-vous, c’est bien Dominic Thiem qui a fait une remontada impressionnante dans cette finale de l’Open d’Australie. L’autrichien a su profiter d’une baisse de mental et également une diminution physique de Djokovic pour enchainer les breaks et ainsi prendre les devants.

Si le deuxième set a vu des échanges équilibrés et un jeu resserré, on a bien cru à un déclin total de Djokovic dans le troisième set, avec un double break de Thiem et un avantage de 4-0 au tableau des scores.

Dominic Thiem a bien usé de son revers slicé pour gêner Djokovic – Photo : WILLIAM WEST AFP

Quelques coups de raquette plus tard et c’est bien Thiem qui mène deux sets à un. Tout le monde se prend alors à rêver de voir un peu de nouveauté dans le palmarès des grands chelems.

Mind game : une spécialité serbe

Mais les espoirs d’une victoire assurée de Thiem se sont vite envolés. Au retour des vestiaires pour le quatrième set et malgré un temps mort médical, Djokovic retrouve sa forme de début de match et se met à avoir plus de réussite sur ses balles.
À nouveau, il domine et dicte l’échange, livrant plus d’intensité dans ses coups. À nouveau, il redevient le Novak Djokovic qui fait enrager ses adversaires en étant présent sur toutes les balles.

Ce retour inattendu (et pourtant prévisible au vu de la carrière du serbe) commence à faire douter Dominic Thiem, qui est encore plus sous pression sur ses mises en jeu. Et ce jeu de l’esprit, spécialité de Djokovic, parvint à faire douter suffisamment le joueur autrichien pour le faire céder sur sa balle de break et ainsi pousser Djokovic vers la victoire du quatrième set.

2 sets partout.

La lutte finale pour le titre de vainqueur de l’Open d’Australie

À l’entame du cinquième set, tous les espoirs sont encore permis des deux côtés. Mais encore une fois, on ressent un net avantage au niveau du mental de Djokovic. Le joueur, déjà septuple vainqueur de l’Open d’Australie, se met à se rapprocher de son rêve d’un huitième titre australien et d’un dix-septième titre du grand chelem.

Mais du côté de Dominic Thiem, tous les espoirs sont encore présents et la détermination de ce dernier est on ne peut plus visible.

Cependant, le cinquième set va vite tourner à l’avantage du serbe avec un premier break au bout de seulement deux jeux joués. Pourtant, ce dernier set ne donne pas lieu à un tennis exceptionnel de la part du serbe. Mais les fautes directes de Dominic Thiem viennent ruiner ses espoirs de premier titre du grand chelem.

Le break en poche, Djokovic n’aura plus qu’à dérouler ses jeux de services avant de s’octroyer trois balles de tournoi, converties dès la première.

C’est donc Djokovic qui est sacré vainqueur de l’Open d’Australie après un combat accroché, mais somme toute un peu frustrant dans un esprit similaire à une certaine finale de Wimbledon 2019.

Crédit photo d’illustration d’article : Getty Images

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *